Mathilde Supe crée des histoires avec des films, des vidéos, des livres et des éditions. Son approche du récit mêle fiction, imaginaire collectif et études médiatiques, pour questionner les représentations culturelles, les normes et les codes d’interprétation.
Née à Paris en 1989, elle étudie l’histoire de l’art avant de travailler sur des plateaux de cinéma puis d’entrer à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy. Elle se forme également auprès de la monteuse de cinéma Mathilde Muyard, de l'artiste vidéaste Keren Cytter, du cinéaste Eric Baudelaire et du chorégraphe Eric Minh Cuong Castaing au Ballet National de Marseille. En 2018 elle rejoint le master en cultures visuelles de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris.
Sa première exposition a lieu en 2014 à la galerie Où-Marseille en partenariat avec le FID - Festival International du Documentaire. En 2015 elle participe au programme de résidence Astérides à la Friche Belle de Mai, puis son travail est exposé à La Galleria Continua en 2017 à l'invitation du commissaire Nicolas Bourriaud, ou encore au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme lors du festival Keren Cytter pour la Nuit Blanche 2018. Elle participe au 64ème Salon de Montrouge en 2019 et à la 71ème édition de Jeune Création en juin 2021. Elle est lauréate du programme Création en Cours des Ateliers Médicis en 2020, puis invitée du programme « La Fabrique du Regard » au centre d’art Le Bal en 2022. Actuellement en résidence à Poush-Manifesto, elle prépare la publication d’un livre sur Keren Cytter chez Sternberg Press, Berlin en collaboration avec le Ludwig Forum Museum, Aachen (sortie prévue en décembre 2022).